Êtes-vous satisfaits de votre activité en 2023 ?
Dans notre univers, je crois que nous ne sommes jamais véritablement « satisfaits » ; en effet, on ne peut pas se satisfaire que le marché immobilier – notre matière première, source – soit au ralenti voire disqualifié par certains investisseurs.
En revanche, dès lors que l’on se compare, on ne peut être que satisfaits du chemin parcouru, de notre navigation au cordeau dans un océan agité, avec des courants contraires et le « vent dans le nez » !
Nous réalisons, en 2023, la meilleure collecte de l’univers des SCPI, avec 417 M€ et, surtout, avec 0 demande de retrait en attente, nous avons encore conquis plus de 7 000 nouveaux Associés, grâce à notre modèle de distribution et notre ADN sans cesse réaffirmé : stratégie d’investissement 100% Santé / international, nativement / fonds de partage, par conviction… !
417 M€
de collecte brute en 2023
7 000
nouveaux associés grâce au réseau de distribution
0
demande de retrait en attente
Ce qui m’importe avant tout, c’est d’avoir été au rendez-vous, y compris dans cet environnement tumultueux, d’avoir dit ce que nous allions faire… et d’avoir fait ce que nous avions dit !
Satisfait… peut-être pas, mais fier, assurément !
Sur le marché, on assite à une remontée du rendement des fonds euro. Est-ce selon vous un mouvement durable ?
J’ai toujours fait partie de ceux qui condamnaient le fait d’enterrer le fonds en euros qui, comme j’ai pu m’exprimer fréquemment, a toujours « fait le job » et incarne la spécificité de l’Assurance Vie en France, si jalousée à l’étranger. Le fonds en euros n’est pas mort et il ne le sera pas de sitôt… tant mieux !
Cependant, le fonds en euros ne doit pas jouer seul sur l’échiquier des solutions financières et patrimoniales ; c’est un fonds de portefeuille incontestable mais on doit lui adjoindre d’autres véhicules, plus agiles, plus visibles et plus opportunistes au vu des évolutions de marché.
Le fonds en euros, pour ne pas le subir, doit faire partie d’une allocation, dynamique et active, pilotée par un Conseiller en Gestion de Patrimoine qui sait jouer sur les fondamentaux stratégiques et tactiques de l’allocation.
Est-ce que les SCPI peuvent échapper à la vague, au regain d’intérêt, des produits financiers sans risque ou présentés comme tels ?
Nous pourrions distinguer 2 aspects :
- Les produits financiers de type Livrets ou produits monétaires qui, au vu de l’environnement, ont affiché de très beaux rendements, profitant de cette anomalie de la courbe des taux où le court terme est mieux rémunéré que le long terme… On le voit déjà, ce sont des solutions éphémères, peu durables dans le temps et l’immobilier ne s’inscrit évidemment pas dans ce registre.
- L’autre phénomène est celui des produits structurés qui se nourrissent de volatilité et donc d’incertitude sur les marchés ; ce sont de très beaux produits, cependant sophistiqués et faisant appel à une ingénierie financière de haut vol. Là aussi, ce ne sont pas des concurrents à proprement parler des SCPI qui elles, appartiennent à la catégorie des actifs tangibles.
Toutes ces solutions sont évidemment complémentaires et seront administrées dans une allocation, pensée, pilotée et gérée dans le temps par le Conseiller, certes au gré des opportunités de marché, mais surtout en adéquation avec les objectifs identifiés de son client.
En ce domaine, les SCPI et notamment celles qui font sens avec une orientation sociétale forte, prendront toute leur place au cœur d’une allocation patrimoniale et formeront un fond de portefeuille durable, une véritable pierre d’angle.
Le marché immobilier montre des signes de fragilité. Cette situation impacte-t-elle votre offre ?
Le terme fragilité est sympathique ! Le marché immobilier a subi une crise importante qui, cependant, à mes yeux, n’est pas une crise structurelle car elle est le reflet, la conséquence d’une crise financière – liée à la remontée brutale et inédite des taux sur un an, avec quelque 450 points de base…, elle-même conséquence de tensions géopolitiques. Tout cela fait partie des mouvements de marché, connus et expérimentés dans l’univers économique.
A ce titre, l’immobilier fait quand même partie des marchés parmi les moins volatils et les plus visibles sur le long terme. Cette analyse est d’autant plus vraie dans le domaine de la Santé, secteur faisant apparaître un déficit structurel patent et nécessitant de façon impérative le concours du privé aux côtés des organismes publics pour se structurer efficacement. Au vu des perspectives démographiques (allongement de la durée de la vie, explosion des maladies neurodégénératives, solutions de maintien à domicile…) et des nouveaux modes de consommation de la Santé (chirurgie ambulatoire, médecine douce, développement des life science, introduction de l’IA dans le diagnostic et la thérapie, …), le paysage des établissements de santé, d’hébergement, d’hospitalisation ou de recherche et consultations, se modifie considérablement, mettant en exergue des besoins d’équipement de plus en plus importants.
Ajoutons à cela la nécessité pour les exploitants de devoir financer leur développement ; avec le recours au crédit difficile et coûteux, on assite à un besoin grandissant d’externalisation de la gestion du foncier des établissements de santé.
Ainsi, nous observons que le marché immobilier n’est pas uniforme et que, au sein des quelque 28 sous-classes d’actifs qu’il comprend, tous ne se comportent pas de la même façon. Cependant, sans être fragile (l’immobilier est un actif tangible, robuste…) agir sur le marché immobilier suppose de la vigilance et de la prudence. C’est ce que nous pratiquons avec la SCPI Pierval Santé !
De façon plus générale, où trouvez de la rentabilité en 2024 ? Quels produits, quels supports vous paraissent particulièrement performants ? Les CGP semblent peiner à trouver une diversité de solutions.
Pour ce qui nous concerne, nous prétendons que la rentabilité se situe déjà sur les actifs tangibles et là où la visibilité et la lisibilité des marchés sont bonnes.
Avec des baux signés de façon ferme sur des durées de 30 ans (17 en moyenne résiduelle sur le portefeuille de 256 actifs qui pèse 3,2 Md€), nous avons une bonne perception des encaissements de loyers futurs et donc de la valorisation des actifs qui, dans le domaine de la santé, n’est pas liée qu’à l’Emplacement3 mais plutôt à un triple L (Localisation / Locataire / Loyers futurs) ; or, la SCPI Pierval Santé investit principalement dans des actifs mono locataires et des activités monovalentes affichant une stabilité hors normes. Voit-on fréquemment une clinique déménager ?
De plus, la rentabilité va se nicher dans la diversification, tant géographique (présence dans 9 pays) que sectorielle (résidentiel, soins, bureaux, …). Le trait d’union est la Santé et exclusivement la Santé. La dispersion des risques, tant en matière d’actifs détenus (256) que de détenteurs de parts (plus de 58 000 Associés, principalement des particuliers) favorise la liquidité (aucune demande de retrait en attente).
Cependant, ce qui permet d’afficher une rentabilité relativement stable dans le temps, c’est la dynamique de collecte et d’acquisition insufflée à la SCPI Pierval Santé car l’immobilier ne doit pas être immobile mais doit toujours rester agile afin de rester « jeune ».
Quels sont vos objectifs en 2024 ? Que voulez-vous apporter à vos partenaires CGP ?
Il s’agit principalement de maintenir le cap, de ne pas décevoir nos Associés en respectant la philosophie de gestion du fonds. Il faut être solide sur ses appuis et entretenir sa forme à l’aube des Jeux Olympiques. La compétition sera rude à n’en pas douter mais c’est aussi une belle émulation et nous saurons faire valoir notre préparation, notre expérience et notre expertise afin de nous permettre de maintenir notre place sur le podium.
Avertissements
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Investir en SCPI comporte un risque de perte en capital. Il s’agit d’un investissement de long terme pour lequel la liquidité peut être limitée et dont le capital et les revenus ne sont pas garantis. La SCPI est soumise à d’autres risques tels que notamment le risque de change, de durabilité et le risque lié à une gestion discrétionnaire. Pour prendre connaissance des risques veuillez cliquer ici.